Au nom Groove, qu’écoute le peuple ?!
Le débat est plus qu'important, il est même vital, quel rôle joue un Festival de musique ? Quel est son enjeu ultime ?
Il
y a quelques mois et durant 5 jours la
scène publique, place des nations unies, accueillait à bras ouverts des jazzmen, et Jazzwomen, offrent des
performances hors du commun, en matière de Jazz, blues, groove et world music.
Tout
au long de la JazzaBlanca, le public, a chanter, danser, découverts. Sur les
5 concerts j’ai pu croiser des interrogations, implicites dans les regards, ou
explicite de temps a autres.
L’emplacement
de la scène m’aida dans le développement de cette observation. Entre le terminus
du bus, et l’une des plus importantes stations de tramway en matière de flux.
Un
achalandage des plus diversifié. Étudiants, marchands ambulants, badauds,
amateurs avertis et parfois des mendiants, s’arrêtaient, savouraient et se
déhanchaient aux rythmes de musique Trans-Atlantique.
Le
Jazz et le blues, ont fais leur comeback dans la rue de Casablanca. Ce qui
remet dans ma petite tête, cette question … « Est ce que la population non
initiée a la musique n’aiment que le Chaabi dans les grandes scènes? »
J’ai
développé comme une impression que les décideurs des différends festivals sur
tout le territoire marocain, ne côtoient que leurs bonnes, chauffeurs et
jardiniers... La population marocaine, avec cette bonne, ce chauffeur, ce
jardinier, même non initié(e)s a la musique, ils ne la dénigrent pas, ils
l’écoutent, vu la magie des sonorités Blues, Jazz ou même Funk.
Il
est temps que les directeurs artistiques, de nos festivals 100% Chaabi, osent
dire, conseiller et faire leur travail pour le quel ils sont payés, celui de
proposer a une large population de la bonne musique, il est moment de stimuler
les goûts, d’éduquer à l’ouverture d’esprit, d’incité à la profusion musicale
dans toute ses formes.
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